Sécurité routière


En cas de contrôle, à la suite de la constatation d’une infraction routière, d’un accident de la circulation ou encore en présence de signes extérieurs laissant présumer une conduite après usage de stupéfiants, un conducteur peut être soumis par les forces de l’ordre à un dépistage salivaire. Ce dépistage est obligatoire en cas d’accident corporel. Le procureur de la République ou un officier de police judiciaire peut également requérir la réalisation de ce type de contrôle.

Jusqu’à présent, si ce dépistage s’avérait positif, le conducteur était transporté auprès d’un médecin pour un prélèvement sanguin. L’analyse en laboratoire de ce prélèvement permet de caractériser et confirmer l'infraction. Ce transport était toutefois chronophage pour les forces de l’ordre, celui-ci étant bien souvent réalisé vers les services hospitaliers déjà bien employés sur d’autres urgences.

Fin 2016, avec la généralisation du prélèvement salivaire de confirmation, les forces de l’ordre n’auront plus à se déplacer en milieu hospitalier pour qu’un médecin effectue une analyse sanguine.

Le nouveau prélèvement salivaire de confirmation sera réalisé directement en bord de route quelques instants après le dépistage déclaré positif. Il sera ensuite envoyé, comme l’est à présent le prélèvement sanguin, à un laboratoire pour analyse.

Le temps gagné par les forces de l’ordre avec cette généralisation du prélèvement salivaire permettra ainsi de multiplier les contrôles et de mieux lutter contre l’insécurité routière. La loi du 26 janvier 2016 a, par ailleurs, facilité l’action de prévention en la matière en permettant aux forces de l’ordre de réaliser des dépistages de stupéfiants même si aucune infraction ou accident de la route n’a été constaté. Il convient de rappeler que l’accompagnateur d’un élève conducteur peut également être soumis à ce type de dépistage.