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Quand on tient à quelqu'un, on le retient
PENDANT LES FÊTES, UNION SACRÉE
DES PRÉSENTATEURS TV ET RADIO
PRÉFÉRÉS DES FRANÇAIS CONTRE
L’ABUS D’ALCOOL AU VOLANT

Huit animateurs TV, Sandrine Quétier et Denis Brogniart (TF1), Virginie Guilhaume et Michel Cymes (France Télévision), Karine Le Marchand et Stéphane Rotenberg (M6), Laurence Ferrari et Guy Lagache (D8) ont tourné ensemble deux films TV : « la boîte à clés » et « café croissants ». Ces deux spots de trente secondes racontent comment retenir astucieusement quelqu’un qui a trop bu afin qu’il ne reprenne pas le volant.
Ces spots TV seront diffusés dans leur intégralité à partir du 21 décembre jusqu'au 31 décembre sur 10 chaînes (TF1, France 2, France 3, France 4, France 5, France Ô, M6, W9, 6ter, D8).

Sécurité routière Vidéo Sécurité routière Vidéo
Même engagement à la radio

Jean-Pascal Assailly

© Wlad Simitch – Capa Pictures – Europe 1

Entre Noël et le jour de l’An, 18 animateurs radio les plus connus des Français vont lire à l’antenne des textes personnalisés qui incitent les auditeurs à retenir quelqu’un qui a bu et qui veut tout de même reprendre le volant : Jean-Pierre Foucault (Europe 1), Julien Courbet et Laurent Ruquier (RTL), Vincent Moscato, Luis Fernandez et Alain Marschall (RMC), Richard Gaitet et Linda Lorin (Nova), Bernard Montiel et Nicolas Petit (MFM), Elodie Gossuin et Bruno Roblès (RFM), Camille Combal (Virgin), Philippe Llado (Nostalgie), Vincent Cerutti (Chérie FM), Christophe Nicolas et Francis Zegut (RTL2) et Pascal Gigot (Rire et Chansons).


La boîte à clés chez vous

La Sécurité routière a spécialement réalisé près de 35 000 « boîtes à clés ». Ces petites boîtes jaunes en carton sont illustrées de dessins humoristiques pour retenir avec tact, humour et fermeté un conducteur qui a trop bu. Ces boîtes seront distribuées, du 19 au 24 décembre 2015 inclus, sur les parkings de deux centres commerciaux de la région parisienne (Aéroville dans le 93 et Parly 2 dans le 78) ainsi que dans les centres-villes de Lyon, Marseille et Rennes.



La boîte à clés

Convaincre quelqu’un de ne pas

conduire alcoolisé avec des
mots simples et bien choisis




Jean-Pascal Assailly

Réflexes ralentis, champ visuel rétréci, coordination des mouvements perturbée, distances de sécurité sous-estimées… Face à celui qui reste persuadé de pouvoir conduire, voici les conseils de Jean-Pascal Assailly, docteur en psychologie et chercheur à l’IFSTTAR (Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux).


Casser le macho qui sommeille en lui
Déconstruire le lien entre alcoolisation excessive et masculinité, et dire par exemple :
“Prendre le volant après avoir bu ne fait pas de toi un surhomme.”

Prendre un exemple suivi par la majorité des gens
Se reposer sur des normes descriptives, et dire par exemple :
“Tu vois, Laurent vient de prendre un taxi au lieu de prendre sa voiture.”
“La majorité des personnes qui ont bu préfèrent prendre un taxi ou se faire raccompagner, plutôt que de prendre le volant.”


Surligner le mauvais comportement
Utiliser des normes injonctives, et dire par exemple :
“Je ne suis pas d’accord pour que tu prennes le volant, c’est très dangereux pour toi.”
“Ton comportement est irresponsable, tu vaux mieux que ça.”


Jouer sur l’exemplarité
S’appuyer sur le principe de similarité qui consiste à prendre pour exemple un référent, et dire par exemple :
“Thierry ne prend jamais le volant quand il a bu.”

Ouvrir les yeux sur “ la myopie de l’alcool ”
S’appuyer sur les troubles engendrés par l’alcool, et dire par exemple :
“Très franchement quand tu as bu, tu n’es vraiment pas le même.”
“Tu n’aurais jamais fait ça dans ton état normal.”
“Lorsque tu bois, tu te comportes de façon irresponsable, ce n’est pas toi.”


Atomiser les croyances
Bousculer la croyance selon laquelle « l’accident ne va pas m’arriver », et dire par exemple :
“En prenant la voiture ivre, tu n’auras pas plus de chances qu’un autre d’éviter un grave accident.”

Rappeler la loi
Rappeler les taux légaux et les normes qui sont souvent méconnues, et dire par exemple :
“Tu sais, à partir de deux verres d’alcool, tu peux perdre 6 points sur ton permis. Et toi tu en as bu combien ?”

Montrer la réalité des blessures les plus graves
Jouer sur la corde sensible du risque pour soi et pour autrui, et dire par exemple :
“Ne prends pas le volant en ayant bu, je n’ai aucune envie de te pousser dans un fauteuil roulant.”
“Tu veux prendre le volant dans ton état ? Et tu imagines celui de ta famille (fille/fils/femme/mari) quand on lui annoncera ton accident ?”




CHIFFRES CLÉS


L’alcool, 1ère cause de mortalité routière avec la vitesse


Chaque année, 1 000 personnes périssent sur les routes de France dans un accident de la route avec alcool.

Le risque d’être responsable d’un accident mortel est en moyenne multiplié par 8,5 chez les conducteurs au taux d’alcool positif.
Dans les cas d’accidents corporels graves, ce pourcentage passe de 3 pour un taux de 0,5 g/l, à 8 pour 1 g/l et à 32 pour 1,6 g/l.

Dans 90% des cas, le conducteur positif à l’alcool est présumé responsable de l’accident.

La nuit, l’alcool est présent dans 36% des accidents mortels les jours de semaine et 60% les week-ends.

Lors d’un accident de nuit, près d’une personne tuée sur deux l’est en présence d’un conducteur ayant un taux d’alcool positif (58,4% des accidents mortels).

92% des conducteurs alcoolisés sont des hommes.






L’opinion des Français sur la conduite en état alcoolique


La vigilance des conducteurs à l’égard de l’alcool se maintient mais...

Ainsi pour 62% des Français interrogés dans le dernier baromètre BVA des comportements routiers (juillet 2015), la conduite en état d’ivresse caractérisée est incontestablement la première cause de risque perçue sur les routes (suivie par l’usage de drogues et les excès de vitesse).
Ce pourcentage est toutefois en baisse de quatre points par rapport à la vague de sondage 2014, signe d’un certain relâchement.

De même, 62% des personnes interrogées estiment qu’il faudrait plus de sévérité contre la conduite en état alcoolique, mais ils étaient 66% en 2014.

68% approuvent l’abaissement à 0,2 g au lieu de 0,5 g du taux d’alcool autorisé pour les conducteurs novices.

77% des Français déclarent intervenir s’ils constatent qu’une personne qui a trop bu s’apprête à reprendre son véhicule.





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